La politique de Nicolas Maduro a provoqué une vague de manifestations hostiles durement réprimées. © Manaure Quintero/belgaimage

2017, année trouble pour le Venezuela

Un pays asphyxié, voilà l’image que donne le Venezuela en 2017. Sur fond de graves pénuries liées à la chute des cours du brut et d’un manque criant d’investissements durant les années fastes, la république bolivarienne, naguère modèle social, vit dans un profond dénuement qui a provoqué des manifestations de colère entraînant la mort de 120 personnes.

Afin de neutraliser une opposition majoritaire au Parlement, le président Nicolas Maduro a réussi à faire passer, le 30 juillet, son projet d’Assemblée constituante à l’issue d’un scrutin boycotté par la majorité. Ce groupe de 545 membres, qui domine l’actuel Parlement, est chargé de rédiger une nouvelle Constitution pour remplacer celle promulguée en 1999 par le défunt président Hugo Chavez.

Washington a aussitôt décidé de geler, aux Etats-Unis, les avoirs du  » dictateur  » Maduro et, par la voix de Donald Trump, a même menacé le pays d’une intervention militaire. Plus nuancée dans un premier temps, l’Union européenne a fini, elle aussi, par adopter des sanctions. Le pays, dégradé par les agences de notation, risque la banqueroute. Peu de chances que Nicolas Maduro passe la main : il a déjà annoncé qu’il briguerait un nouveau mandat à son échéance, fin 2018.

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