Le taux d’épargne des ménages belges dopé: comment l’expliquer?

Le taux d’épargne des ménages a poursuivi son redressement. Il s’est établi à 14,7% contre 13,5% au trimestre précédent, rapportent l’Institut des comptes nationaux (ICN) et la Banque nationale de Belgique (BNB).

Le revenu disponible des ménages a lui progressé de 1,8%, tandis que leurs dépenses de consommation ont enregistré un net ralentissement (+0,3%), ce qui dope le taux d’épargne.

Le taux d’investissement des ménages (qui inclut la construction et la rénovation de logements et la formation brute de capital fixe des indépendants et des ISBL au service des ménages) s’est réduit à 8,8% au 2e trimestre de cette année, contre 9,1% au trimestre précédent, ponctuent les deux organismes.

Par ailleurs, le taux de marge des sociétés non financières (principalement de l’industrie, en ce compris les sociétés du secteur de l’énergie, NDLR.) continue de décliner au deuxième trimestre, revenant à 42,2%, contre 42,6% au trimestre précédent, pointent encore les deux organismes. « Alors que la valeur ajoutée stagne (+0,1%), les rémunérations des salariés sont en hausse de 0,8%, entraînant une contraction de l’excédent brut d’exploitation (-0,9%) et influençant donc négativement le niveau du taux de marge des sociétés non financières », ponctuent l’ICN et la BNB.

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