En Belgique, les droits de succession peuvent vite s’avérer prohibitifs. La donation entre vifs permet de les réduire drastiquement, tout en offrant plusieurs autres avantages.
C’est une réalité qui varie d’une Région à l’autre. En Wallonie et à Bruxelles, les droits de succession oscillent entre 3% et 30% en ligne directe (enfants et petits-enfants), entre époux et cohabitants légaux ; le maximum étant appliqué sur les actifs nets qui dépassent 500 000 euros. En Flandre, le taux de 27% s’applique au-delà de 250 000 euros. Entre frères et sœurs, le taux marginal s’élève à 65% dès que l’on dépasse les 175 000 euros en Wallonie et les 250 000 euros à Bruxelles, contre 55% au-delà de 75 000 en Flandre (voir tableau ci-dessous).
Entre oncles, tantes, neveux et nièces, il grimpe à 70% au-delà de 175 000 euros dans les deux Régions. Et s’il n’y a pas de lien de parenté, c’est encore plus lourd. Plus l’héritier est éloigné du défunt, plus on entre dans des tranches de taxation exorbitantes. Bon à savoir: la Région compétente est celle où le défunt a résidé la majeure partie du temps au cours des cinq années précédant son décès.