La distribution des journaux avec bpost, c'est bientôt terminé. © Belga

Bpost cessera la distribution des journaux en Wallonie à partir du 1er mai 2027

Alors que bpost va se concentrer sur la logistique des colis, les éditeurs de presse francophones vont déployer des solutions alternatives de distribution des journaux.

Bpost cessera définitivement la distribution des journaux en Wallonie à partir du 1er mai 2027, a annoncé mardi l’entreprise postale après avoir conclu un accord en ce sens avec les éditeurs francophones.

A la fin 2023, le gouvernement fédéral avait mis fin au système de concession pour la distribution des journaux et a accordé 75 millions d’euros à bpost pour qu’elle distribue encore les journaux les six premiers mois de 2024. Il y a un an, les éditeurs de journaux francophones et l’entreprise postale avaient ensuite trouvé un accord pour que bpost continue la distribution au moins jusqu’à la fin 2025. Cette période de transition a à présent été prolongée jusqu’au 30 avril 2027.

Pour la Flandre, bpost avait déjà conclu un accord en avril 2024: la majeure partie des volumes de journaux sera progressivement transférée à la filiale AMP – qui distribue les journaux avec des sous-traitants – de fin 2024 à 2026, et le reste au concurrent PPP.

L’accord conclu avec les éditeurs francophones permettra d’adapter ses opérations sans plan social. Le personnel et les syndicats redoutaient en effet un impact très important sur l’emploi avec la fin de la distribution mais l’entreprise a intégré cette donnée dans sa stratégie à l’horizon 2029, dans le cadre de laquelle elle ambitionne de devenir « un expert régional et numérique de la logistique des colis« .

Les éditeurs, quant à eux, pourront déployer progressivement des solutions alternatives de distribution. Ils lanceront d’ailleurs des tests logistiques dans trois zones (Ath, Leuze-en-Hainaut et Frasnes-lez-Anvaing) durant le troisième trimestre pour valider leurs nouvelles solutions de distribution, indique bpost.

Il revient à priori à Rossel (Le Soir, Sudinfo, la moitié de l’Echo et de RTL) et IPM (L’Avenir, la DH, La Libre Belgique, Moustique, LN24) d’organiser ces tests et la future distribution, alors que les deux groupes de presse ont annoncé la semaine dernière leur intention de fusionner leurs activités.

Contenu partenaire