Transformer 20 jours de congés légaux en plus de 50 jours de vacances, c’est possible. Voici quand tomberont les jours fériés en 2026, et la meilleure façon de poser ses absences du bureau pour profiter un maximum de ses jours de repos.
Un employé à temps plein a droit à vingt jours de congés légaux qu’il peut répartir à sa guise tout au long de l’année. En 2026, l’Assomption tombant un samedi, et la Toussaint, un dimanche, ces jours fériés se transformeront pour certains travailleurs en congé de remplacement, portant virtuellement à 22 le nombre de jours de vacances au cours de l’année.
Voici comment placer intelligemment ces jours de congés légaux en 2026 pour profiter au maximum de ses vacances.
Jour de l’An
Le premier jour de l’An tombe, cette année, un jeudi. En prenant congé le vendredi 2 janvier, et en comptant le week-end, il est possible de profiter d’un repos de quatre jours.
Lundi de Pâques
Le lundi de Pâques tombant le lundi 6 avril, en plaçant ses congés du 7 au 10, il est possible de profiter de neuf jours de vacances.
En mai, fais (vraiment) ce qu’il te plaît
Avec trois jours fériés, le mois de mai est celui qui en compte le plus. Et aussi celui qui permet le plus de jours de repos. Sans avoir à poser de congé légal pour la Fête du travail, qui tombe le vendredi 1er mai, les travailleurs profiteront de trois jours de repos. En prenant congé le 15, ils bénéficieront d’un long week-end de quatre jours comprenant l’Ascension (14 mai). Enfin, en optimisant le lundi de la Pentecôte (25 mai) avec quatre jours de congés supplémentaires (les 26, 27, 28 et 29 mai), il est possible de profiter de neuf jours de vacances.
La Fête nationale
La Fête nationale belge est célébrée le 21 juillet, et cette année, elle tombe un mardi. Une occasion de faire le pont en plaçant un congé le lundi 20, et de profiter d’un week-end prolongé de quatre jours.
L’Assomption et la Toussaint
L’Assomption (15 août) et la Toussaint (1er novembre) tombent tous les deux un week-end. Certains travailleurs pourront tout de même en profiter sous forme de congé de remplacement. Pour les autres, deux options sont alors possibles:
- Prolonger le férié du 15 août en posant ses congés la semaine suivante (du 17 au 21), en profitant ainsi d’un repos de neuf jours.
- Placer cinq jours de congés entre le 2 et le 6 novembre pour profiter également de neuf jours de congés.
L’Armistice
En plaçant cinq jours début novembre, et en les couplant avec deux autres les 9 et 10 novembre, plus l’Armistice (11 novembre), cela permettra de profiter de douze jours de vacances. Si le travailleur préfère toutefois couper en août (l’optimisation la plus avantageuse), il bénéficiera tout de même d’un repos de cinq jours en novembre.
Noël
Enfin, Noël sera célébré le vendredi 25 décembre. En prenant deux jours de congé, les 23 et 24, cela permet de profiter de cinq jours off.
Au total, en plaçant adéquatement ces 20 jours de congés de base, en ne prenant pas en compte les éventuels jours de remplacement, il est possible de profiter de 54 jours de repos. Un chiffre qui peut augmenter en fonction du nombre de congés supplémentaires octroyés par l’employeur, pour l’ancienneté ou des jours de RTT (réduction du temps de travail). Par exemple, un employé qui travaille 40 heures par semaine (cinq jours de huit heures) a droit à douze jours de repos compensatoire au cours de l’année.