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Violence contre la police : le parquet cherche déjà à punir sévèrement ces faits

Le parquet de Bruxelles cherche déjà à poursuivre et punir sévèrement les violences commises envers les policiers, a indiqué la porte-parole Anja Bijnens.

Le premier substitut du procureur du roi a récemment envoyé un mail en interne demandant que, lorsque les auteurs de violences envers les forces de l’ordre sont connus, tout soit mis en oeuvre pour rassembler suffisamment d’indices de culpabilité afin de constituer un dossier solide. « Ce n’est toutefois qu’un rappel de la ligne directrice déjà existante et non une nouvelle politique du parquet, a souligné la porte-parole.

« Le parquet de Bruxelles a toujours adopté une politique sévère contre les personnes qui commettent des violences à l’encontre de policiers ou autres agents publics », a ajouté Anja Bijnens. « Nous faisons déjà notre possible pour poursuivre et punir. A la suite des récents incidents, le premier substitut Stevens a envoyé un mail interne afin de rappeler à tout le monde cette politique ».

Dans la mesure du possible, le parquet peut toujours réclamer une détention préventive à l’encontre de suspects interpellés pour de tels faits, selon la porte-parole.

Le fait qu’un juge d’instruction n’accède pas à la demande d’arrestation d’un suspect, ne veut pas dire que celui-ci restera définitivement en liberté.

Les syndicats de la police ont déposé un préavis de grève à la suite d’incidents récents. Parmi les griefs formulés à l’encontre de la justice, figure la libération jugée trop rapide des auteurs de ces faits.

Le parquet de Bruxelles sera ferme et minutieux

« De Standaard » et « Het Nieuwsblad » qui ont pris connaissance d’un courriel interne diffusé à la suite des agressions dont des policiers ont été victimes. La circulaire demande que, lorsque les auteurs sont connus, tout soit mis en oeuvre pour rassembler suffisamment d’indices de culpabilité afin de constituer un dossier solide.

Ce n’est pas la poursuite qui pose un problème, a expliqué le procureur du roi de Bruxelles, Bruno Bulthé, depuis son lieu de villégiature. Il revient au juge d’instruction de décider en toute indépendance si une personne doit être privée de liberté. Et dans les cinq dossiers récents, cela n’a pas été le cas.

« Je ne fais que constater », a-t-il souligné, interrogé dans « De Morgen ».

Dans « De Standaard », le président de l’association des juges d’instruction, Karel Van Cauwenberghe, rappelle que la détention préventive n’est pas une peine mais une mesure exceptionnelle qui ne s’applique qu’en cas d’absolue nécessité.

Le Vif.be, avec Belga

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