Observatoires britannique ou français, cercle de pierres de Stonehenge, temple égyptien ou vestiges préhistoriques ont fait leur apparition vendredi sur une liste « du patrimoine de l’astronomie » soutenue par l’Unesco.
Le site www.astronomicalheritage.net, lancé à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Union astronomique internationale (UAI) à Pékin, se présente comme une base de données, d’études et un lieu de discussions sur les sites liés à l’astronomie de par le monde, explique l’organisation dans un communiqué.
Il vise surtout à défendre et promouvoir cet héritage astronomique de la même façon que le fait la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, associé à l’UAI dans ce portail internet.
« Une grande partie de notre patrimoine astronomique le plus précieux, à la fois antique et moderne, est menacé. Si nous n’agissons pas pour le préserver, nous courons le risque de le perdre », explique Clive Ruggles, membre de l’UAI et professeur d’archéo-astronomie à l’université britannique de Leicester.
Ce « patrimoine mondial de l’astronomie » regroupe non seulement des sites et monuments historiques liés à l’observation du ciel et des étoiles mais aussi des instruments, pratiques culturelles ou même paysages et lieux préservés de toute pollution lumineuse.
Avec Belga