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Un nombre croissant de Belges souhaite l’obligation du masque buccal dans les commerces

Le Vif

Le nombre de personnes souhaitant l’obligation du port du masque buccal dans certaines situations ou environnements est en augmentation, ressort-il jeudi d’un nouveau volet d’une vaste étude sur la crise du coronavirus. Une grande majorité des répondants aimerait voir cette obligation appliquée aux clients, ainsi qu’au personnel des supermarchés et d’autres commerces.

Le 14e volet de l’enquête menée par l’Université d’Anvers, en collaboration avec l’UHasselt, la KU Leuven et l’Université libre de Bruxelles (ULB), a été complété mardi par 27.000 personnes. Les chercheurs se sont penchés cette fois sur le port du masque et les projets de vacances des enfants et des jeunes.

Les résultats indiquent qu’un nombre croissant de répondants souhaite que le port du masque de protection soit rendu obligatoire dans certaines situations. En effet, si 77% (+16 points de pourcentage depuis début juin) des répondants aimeraient voir cette obligation appliquée aux clients des supermarchés, ce chiffre grimpe à 83% (+8 pp) lorsqu’il s’agit du personnel. Les sondés sont également de plus en plus favorables au port de masque obligatoire dans d’autres types de commerces, que ce soit pour les clients (70%, soit une augmentation de 15 pp) ou pour le personnel (76%, soit une augmentation de 9 pp). L’absence d’obligation du port du masque sur le lieu de travail et dans la rue ne semble quant à elle pas susciter davantage d’angoisse de la part des répondants.

Les personnes directement touchées par le virus reconnaissent davantage l’utilité du port du masque buccal qu’auparavant. Le nombre de répondants indiquant présenter des symptômes du Covid-19, sans toutefois porter de masque, est en baisse. Par ailleurs, les jeunes se montrent de plus en plus conscients de l’importance de ce moyen de protection.

Les résultats de l’enquête montrent également que la majorité des enfants âgés de 6 à 17 ans ont des projets de vacances. Plus de la moitié (65%) partira avec sa famille. Un enfant/jeune sur trois ira en camp sportif et un sur quatre se rendra en camp organisé par un mouvement de jeunesse. « Vingt pour cent des enfants et des jeunes disent qu’ils passeront du temps avec leurs grands-parents« , déclare le chercheur Thomas Neyens, de l’UHasselt/KU Leuven. « Pour les enfants de huit ans et moins, ce nombre grimpe même à 25%. »

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