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Toujours pas d’arme pour les flics

Faut-il armer les agents de police ? La question a resurgi suite aux attaques terroristes de janvier dernier en France et au démantèlement d’un réseau djihadiste à Verviers.

Aujourd’hui, seuls les inspecteurs de police peuvent se promener avec un pistolet. Les simples agents, eux, ne sont équipés que d’un spray et de menottes, alors qu’ils sont tout autant exposés à la menace dans les lieux publics où ils exercent leurs missions.

La Commission permanente de la police locale (CPPL) vient de donner un avis négatif à l’armement des 1 500 agents que compte la police. Le ministre de l’Intérieur Jan jambon (N-VA) attend encore l’analyse de la police fédérale sur le sujet. Mais il serait étonnant que son avis soit différent.

Des raisons budgétaires sont avancées. Un Smith&Wesson – l’arme des policiers – coûte 338 euros et doit être remplacé tous les 20 ans, sans parler du holster (50 euros), du porte-chargeur (7,25 euros), des cartouches (0,25 euros l’unité, sachant qu’un policier en tire, en moyenne, 250 par an à l’entraînement). Ce n’est pas donné.

Mais envoyer des militaires dans la rue, comme l’a fait le gouvernement Michel depuis janvier, n’est pas gratuit non plus : plus de 315 000 euros par semaine… Cohérent ?

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