Steven Vandeput © Belga

Toujours pas d’accord sur le plan stratégique de la Défense

Les principaux ministres du gouvernement fédéral ont échoué mercredi soir à trouver un accord sur le « plan stratégique » du ministre de la Défense, Steven Vandeput, qui doit dessiner les contours de l’armée belge à l’horizon 2030 et mener à une augmentation substantielle du budget de ce département, a-t-on appris de bonne source.

Un comité ministériel restreint s’est réuni mercredi soir durant plus de deux heures à Bruxelles pour tenter de trancher les derniers points encore en suspens de ce « plan stratégique ». Il doit consacrer une hausse du budget de la Défense à 1,3% du PIB d’ici quinze ans – contre 0,9% actuellement et alors que l’Otan presse ses membres d’atteindre le seuil des 2% depuis 2014 – à l’approche du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement des 28 pays membres de l’Otan prévu les 8 et 9 juillet à Varsovie.

Mais les principaux ministres se sont séparés peu après 23h00 sans accord, selon une source gouvernementale informée.

La poursuite des discussions aura lieu « très vite », a précisé cette source à l’agence Belga.

Le gouvernement devrait idéalement approuver d’ici le sommet de Varsovie le « plan stratégique » 2015-2030 proposé par le ministre de la Défense, Steven Vandeput (N-VA), pour permettre au Premier ministre Charles Michel (MR) d’y présenter les engagements belges face aux demandes répétées de hausse des budgets militaires émanant de l’Otan.

En décembre dernier, le « kern » s’était accordé sur une dizaine de principes, dont l’augmentation d’ici 2030 du budget de la Défense à 1,3% sur quinze ans – et l’achat de 34 nouveaux avions de combat pour succéder aux F-16 vieillissants.

Depuis lors, les partis de la majorité ont entrepris de traduire ces principes en une note détaillée et négocient pied à pied un document de quelque 120 pages qui doit notamment définir dans le détail le niveau d’ambition et les structures de l’armée belge en 2030, articulées en quatre « dimensions » (Terre, Air, Mer et Cyber), avec des effectifs réduits de 32.000 à 25.000 personnes.

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