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Tobback ne comprend pas le « niet » du CD&V et de l’Open Vld

Le Vif

Le président du sp.a, Bruno Tobback, ne comprend pas le refus de négocier avec le FDF exprimé par l’Open VLD et le CD&V dans le cadre de la formation d’un gouvernement bruxellois. « A mon grand étonnement, Gwendolyn Rutten et Wouter Beke jouent à des petits jeux stratégiques liés à leur désir d’une coalition de droite ailleurs », a estimé M. Tobback.

Quelques heures après l’annonce de l’ouverture de négociations entre le PS, le cdH et le FDF en vue de la formation d’un gouvernement bruxellois, l’Open Vld et le CD&V ont annoncé qu’ils refusaient de répondre à l’invitation des partis francophones bruxellois pour débuter des discussions. La présidente des libéraux flamands Gwendolyn Rutten, le président du CD&V Wouter Beke et le formateur bruxellois Guy Vanhengel ont déclaré avoir de « sérieuses difficultés avec une participation gouvernementale du FDF côté francophone ». Surpris par l’attitude des autres partis flamands, Bruno Tobback estime qu’il est « maintenant clair que ceux-ci souhaitent mettre en place des gouvernements de droite aux niveaux flamand et fédéral ».

Le sp.a ne voit pas de problèmes pour la mise en place d’un gouvernement avec le FDF. « Pour moi, c’est avant tout une question de contenu dans l’intérêt des Bruxellois », a conclu le président des socialistes flamands. »S’il s’agit de négocier un projet pour la ville, cela peut être fait avec les FDF. Le communautaire par contre ce ne serait pas possible, mais ce n’est absolument pas à l’ordre du jour », a indiqué, pour sa part, la tête de file bruxelloise du sp.a, Pascal Smet.

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