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STIB: le présumé meurtrier s’est rendu et regrette son geste

Le présumé meurtrier du superviseur de la STIB, qui a été placé sous mandat d’arrêt pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner, s’est rendu de son propre chef à la police samedi après-midi, a indiqué le parquet de Bruxelles.

Le suspect n’aurait porté qu’un seul coup de poing à main nue au visage du superviseur, selon des témoignages et les propres aveux de l’homme. Le suspect a par ailleurs indiqué avoir passé une soirée arrosée avant les faits. Le parquet attend actuellement les résultats de ses analyses toxicologiques.

Le procureur du roi Bruno Bulthé avait affirmé, plus tôt dans la journée, qu’il était sous l’influence de l’alcool. Agé de 28 ans, l’homme est seulement connu de la justice pour des faits de roulage. Le parquet n’a pas souhaité communiquer l’identité et la nationalité du suspect, ni même son lieu de résidence, précisant que ces éléments ne présentaient pas d’intérêt pour l’enquête.

Le parquet a par ailleurs indiqué que l’homme n’était pas passager du véhicule qui est entré en collision avec le bus de la ligne 14 de la STIB. Il a bien été appelé en renfort par le conducteur du
véhicule accidenté.

Les circonstances précises de l’accident impliquant le bus de la STIB sont encore à l’analyse et une information judiciaire a été ouverte pour le dossier de roulage.

Il regrette son geste, selon ses avocats

Le présumé meurtrier a exprimé ses regrets et n’avait pas l’intention de tuer la victime, ont indiqué dimanche midi ses avocats dans un communiqué. Les conseils du suspect ont tenu à expliquer les circonstances de l’incident qui a mené à la mort du superviseur de la STIB, Iliaz Tahiraj.

« Un ami de notre client est entré en collision avec un bus. Blessé, il a été transporté en ambulance. Informé de cet événement, notre client et un autre ami sont arrivés sur les lieux de l’accident avant le départ de l’ambulance. Notre client n’a pas pu accompagner son ami blessé dans l’ambulance », expliquent Mes David Ribant et Laurent Kennes.

Les avocats précisent que l’inculpé n’a porté qu’un seul coup à la victime. « Dans un contexte sur lequel il appartiendra aux autorités de s’exprimer, notre client a donné un coup de poing au visage du superviseur. Il n’est en tout cas pas question d’avoir tabassé à mort la victime », soulignent-ils.

Par ailleurs, l’homme n’imaginait pas que le coup porté aurait de telles conséquences et est profondément choqué du décès de la victime, selon ses avocats. Il aurait d’ailleurs exprimé ses regrets aux policiers: « je voudrais ajouter que je pense à la famille et à la vie qui est partie, et que je ne suis pas grand chose par rapport à ce que j’ai fait, je regrette mon geste et je n’aurais jamais cru que ça allait en arriver là ».

L’homme, qui s’est rendu de son propre chef aux services de police, a été interpellé samedi après-midi au cabinet de ses avocats. Agé de 28 ans, il n’a jamais été condamné par le tribunal correctionnel. « Il n’a jamais été condamné pour un trafic de stupéfiants, comme la rumeur l’a laissé entendre », indiquent encore les conseils du suspect.

LeVif.be, avec Belga.

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