La Wallonie compte 628 maisons de repos, soit 48.347 places d’hébergement pour les ainés. Ces lits sont gérés à 48% par le secteur commercial, 28% par le secteur public et 24% par le secteur associatif, ressort-il du rapport bisannuel de l’Agence pour une vie de qualité (Aviq).
Parmi les résidents de ces maisons de repos, 41% sont mis sous contention la nuit, apprend-on notamment à la lecture du document.
Tous les deux ans, les établissements wallons pour seniors doivent rédiger un rapport afin de dresser un portrait sectoriel. L’enquête est pilotée par l’Aviq, qui a obtenu pour l’édition 2015 la collaboration de 90% des établissements agréés.
Outre 628 maisons de repos, la Wallonie compte 110 résidences-services ainsi que 56 centres d’accueil ou de soins de jour. La moitié des résidences-services sont gérées par le secteur commercial, contre 13% par le secteur public. Les centres de jour, eux, sont publics à 47%. Seuls 20% ont une vocation commerciale.
En 10 ans, le nombre de places d’hébergement pour ainés a augmenté de 14% alors que le nombre de personnes de 60 ans et plus a crû de 18%, relève l’Aviq.
Tous ces établissements sont fréquentés en large majorité par des femmes: les maisons de repos hébergent à 77% des femmes, même si les hommes y entrent plus tôt.
Dans les maisons de repos, 16% des résidents sont mis sous contention la journée et 41% la nuit. Barrières de lit, liens, harnais et autres mesures pour limiter la mobilité des résidents sont de plus en plus courants, observe l’Aviq, puisque ces chiffres étaient respectivement de 14% et 34% en 2011. Ce constat mérite une investigation plus poussée, estime l’agence.