(Belga) Le ministère public a requis jeudi, devant le tribunal correctionnel de Tournai, quatre ans de prison à l’encontre d’un homme âgé de 39 ans, poursuivi pour un viol prémédité et une menace avec arme sur son ex-compagne, âgée de 30 ans. L’homme considère que la prison ne va pas le guérir et a demandé une castration chimique.
Le 14 octobre 2012, vers 18h00, une Tournaisienne avait appelé sa mère pour lui signaler que son ex-compagnon l’avait violée. Pendant trois heures, la jeune femme, handicapée, avait subi un véritable enfer. Sous la menace d’un couteau, le prévenu l’a obligée à se déshabiller car il voulait la prendre en photo pour envoyer les images à son patron et à son propriétaire, afin de l’humilier. Il l’a ensuite violée, en utilisant une brosse à cheveux pour la pénétrer. L’homme a reconnu les faits. « Je savais qu’en la violant, aucun autre homme ne la toucherait », a-t-il dit aux policiers qui l’ont entendu. Le prévenu avait prémédité le viol car un message sur son téléphone détaille l’agression. « Dans le message, on peut lire qu’il allait utiliser une brosse à cheveux », signale l’avocat de la partie civile, qui réclame 5.000 euros provisionnels à titre de dommage moral et un euro provisionnel à titre de dommage matériel. « La récidive est élevée sur un plan statistique, une castration chimique n’empêchera pas ses pulsions », a commenté le procureur du Roi. C’est pourtant ce qu’a plaidé la défense, qui demande une peine avec sursis probatoire. Jugement le 16 mai. (Belga)