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Publifin: le holding supprime les comités de secteur controversés

Le conseil d’administration du holding financier public liégeois Publifin, ciblé par les critiques ces derniers jours en raison des montants jugés abusifs de rémunération des membres de ses comités de secteur, a décidé jeudi de supprimer ces organes consultatifs, affirmant au passage que la demande d’un régime dérogatoire émanait d’Ores.

Publifin anticipe ainsi l’échéance du régime dérogatoire accordé en 2015 aux intercommunales plurirégionales concernées, et qui autorisait ces comités de secteur jusqu’au 30 juin 2017 au plus tard.

Dans un communiqué diffusé peu avant une assemblée générale, l’intercommunale souligne l’importante rationalisation du paysage des intercommunales qu’elle a initiée ces dernières années et qui a abouti à la réduction « de centaines de mandats publics » dans les intercommunales.

Le holding détaille aussi la légitimité des multiples décisions qui ont confirmé les comités de secteur ces dernières années par les partis politiques. « Le règlement d’ordre intérieur régissant notamment (…) ces comités de secteur a été adopté à l’unanimité par le conseil d’administration du 12 novembre 2013, tous partis confondus (PS, MR, cdH et Ecolo) », insiste Publifin. Les rémunérations s’inspirent en outre d’un arrêté du gouvernement wallon de 2007.

L’ex-Tecteo affirme qu’il n’était pas demandeur du régime dérogatoire accordé jusqu’en juin 2017 aux intercommunales plurirégionales actives dans l’énergie et les télécommunications, au contraire d’Ores et de l’Union des Villes et Communes de Wallonie.

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