Le service des soins intensifs peut compter sur l'aide de confrères, entre autres des chirurgiens.

Possible reprise des activités normales pour les hôpitaux mais flexibilité exigée

Le Vif

Il était temps pour les hôpitaux de reprendre leurs activités normales, estime jeudi Geert Meyfroidt, membre du personnel des soins intensifs de l’UZ Leuven et président de la Société belge de médecine intensive. Le médecin souligne toutefois que les hôpitaux doivent être flexibles en cas de recrudescence du virus.

Selon le docteur Meyfroidt, la possibilité de reprise progressive et planifiée des activités hospitalières se présente petit à petit. Il souligne toutefois qu’il ne sera pas possible pour tous les hôpitaux de reprendre les activités non essentielles de la même manière. En effet, certains établissements soignent un plus grand nombre de patients Covid que d’autres. Ils doivent cependant s’assurer de pouvoir séparer à tout moment les personnes infectées des autres patients. Les hôpitaux vont donc devoir se réorganiser, semble-t-il.

L’assouplissement des mesures de protection peut également amener à une recrudescence du virus, souligne le médecin. Dès lors, les hôpitaux devront être en mesure d’élargir leur capacité d’accueil des personnes infectées par le nouveau coronavirus, ce qui signifie automatiquement qu’il y aura moins de capacité pour les autres patients.

« La hausse de la courbe de propagation était plus facile à prévoir », affirme le docteur Meyfroidt. « Les modèles indiquent maintenant une sorte de simulation, ce qui est beaucoup plus incertain. »

Si le nombre de patients sortant des soins intensifs augmente de jour en jour, le déclin se poursuit lentement en raison de la durée de leur séjour au sein de l’unité. Marc Geboers, le directeur de la division hôpitaux généraux de Zorgnet-Icuro, précise quant à lui que l’assouplissement des mesures de protection ne menace actuellement pas la capacité des hôpitaux.

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