Six candidatures ont été déposées pour prendre la suite d’Eva De Bleeker à la tête de l’Open VLD. Seules trois ont été jugées recevables. Les membres du parti devront choisir leur nouveau président entre le 15 et le 17 octobre.
Frédéric De Gucht, Francis Uyttebrouk et Filip Walleyn sont candidats à la présidence de l’Open VLD, a annoncé le parti libéral néerlandophone. Les membres de l’Open VLD pourront élire leur nouveau président entre le 15 octobre à midi et le 17 octobre à midi.
Les membres du parti avaient jusqu’à lundi à 23h59 pour se porter candidats à la présidence. Six candidatures ont été déposées, mais seules trois ont été déclarées recevables mardi matin. Les candidats doivent en effet être membres depuis au moins deux ans et pouvoir présenter les preuves de soutien nécessaires (soutien de deux administrations régionales du parti dans des provinces différentes, ou d’une section de chaque province, ou de 500 membres).
La relève d’Eva De Bleeker
Le 22 août dernier, la présidente Eva De Bleeker avait annoncé sa démission, un an seulement après son arrivée à la tête des libéraux flamands. Elle avait alors expliqué vouloir se concentrer sur la rénovation de l’Open VLD, tâche qui «demande énormément de travail» et dont elle ne pouvait pas s’«occuper toute seule». La présidente sortante avait expliqué qu’«un nouveau président pourra se concentrer pleinement sur la communication externe: visibilité, présence dans les médias, débats. Quelqu’un qui pourra faire la différence dans ce domaine.»
Peu après l’annonce, Frederic De Gucht a annoncé sa candidature. Ce négociateur de l’Open VLD en Région bruxelloise, dont certains partenaires de négociation attribuent la posture dans les discussions à des visées personnelles à la tête du parti libéral flamand, est considéré comme le successeur tout désigné. Il pourrait bientôt suivre les traces de son père Karel, qui a dirigé le parti de 1999 à 2004.
Les autres candidats sont peu connus. L’un, Francis Uyttebroek, est retraité. Ancien du géant pétrolier ExxonMobil, il se dit «radicalement libéral». Il a indiqué à la VRT avoir l’intention de faire connaître ses idées via ses réseaux sociaux dans les prochains jours.
L’autre, Filip Walleyn, un Brugeois, est présenté sur LinkedIn comme le fondateur d’EU Workforce, qui sert d’intermédiaire entre des entreprises belges et des sous-traitants polonais dans l’industrie et la construction. Il indique déjà avoir un nouveau nom en tête pour le parti: Libra, pour «liberaal rechts alternatief» (alternative libérale de droite). L’objectif de sa candidature est de «faire connaitre son projet», selon ses explications sur le site dédié à son mouvement.