Le parti socialiste flamand avance son élection présidentielle de six mois

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Vooruit avance la tenue de son élection présidentielle de six mois. Le scrutin devait normalement se dérouler à l’automne 2023, mais les responsables du parti socialiste flamand se sont rendu compte que cela tombait en plein pendant la campagne pour les élections de 2024.

Réuni en congrès samedi à Gand, le parti a suivi la proposition de son président actuel, Conner Rousseau, d’anticiper de six mois l’élection présidentielle.

Conner Rousseau et la vice-présidente Funda Oru ont été désignés en 2019 à la tête de la formation qui s’appelait encore sp.a. Ils sont candidats à leur propre succession. D’autres membres peuvent encore se présenter pour l’élection initialement prévue en novembre 2023.

Cette échéance a cependant été modifiée afin de permettre au parti de se concentrer pleinement sur la campagne électorale en vue de 2024, année qui verra le citoyen se prononcer pour différents niveaux de pouvoir (fédéral, régional, communal et européen). « Nous pourrons ainsi, durant un an, rassembler notre énergie afin de remporter les élections », a expliqué M. Rousseau.

Le responsable croit en les chances de sa formation. « En trois ans, Vooruit est devenu leader de la gauche et du centre », avance-t-il. D’après les sondages, le parti a en effet le vent en poupe.

Après avoir connu un plus bas historique aux élections de 2019, Vooruit dépasse aujourd’hui les 16%. « Pour la première fois depuis longtemps, nous pouvons vraiment l’emporter », estime le président fraîchement trentenaire, qui bénéficie lui-même d’une belle cote de popularité. Il n’enterre cependant pas l’extrême droite et avertit du danger qu’un gouvernement avec le Vlaams Belang pourrait représenter.

« Une majorité en Flandre avec l’extrême droite n’est plus de la science-fiction. Et ne vous méprenez pas: si le Vlaams Belang et la N-VA sont majoritaires au Parlement flamand et qu’ils bloquent complètement le pays, personne ne peut prédire ce qu’il se passera. Pas même Bart De Wever (président de la N-VA, NDLR). On peut juste espérer que le pays ne bascule pas totalement dans le chaos. La Flandre ne doit pas devenir la Hongrie de la mer du Nord. »

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