Jan Jambon (N-VA) © Belga

Élections 2024: Jan Jambon candidat à un second mandat comme ministre-président

Aurélie Wehrlin Journaliste

Le ministre-président flamand, Jan Jambon, s’est déclaré dimanche candidat à sa propre succession à la tête du gouvernement flamand après les élections du 9 juin prochain.

M. Jambon (N-VA) dirige depuis octobre 2019 le gouvernement flamand, s’appuyant sur une coalition composée des nationalistes, de l’Open Vld et du CD&V. Cette semaine, il a été proposé par le collège électoral de la N-VA comme tête de liste du parti à Anvers pour le scrutin au parlement flamand. Il appartient désormais au conseil du parti de confirmer ce choix.

M. Jambon a affirmé dimanche sur le plateau de l’émission politique De Zevende Dag de la chaîne publique VRT que c’était un « honneur » de diriger le gouvernement flamand en tant que nationaliste flamand. Il s’est dit prêt à assumer un deuxième mandat. « Si la N-VA est appelée à monter à bord du prochain gouvernement flamand et qu’elle est le parti le plus important, alors je suis prêt à remplir ce mandat », a-t-il déclaré.

D’après les derniers sondages, c’est toutefois au Vlaams Belang – crédité le mois dernier de 23,3% des intentions de vote – que reviendrait l’initiative en vue de former une nouvelle équipe gouvernementale après les élections. La N-VA ne serait que le second parti de Flandre, mais certains soupçonnent les nationalistes d’être prêts à discuter avec le parti d’extrême droite.

« Je verrais bien Jan Jambon dire à un moment donné : ok, alors nous devrions avoir un gouvernement avec le Vlaams Belang », a déclaré ce week-end la ministre fédérale de la Coopération au développement et tête de liste régionale de Vooruit à Anvers, Caroline Gennez, au journal Gazet van Antwerpen.

« Nous avons toujours dit que la balle sera dans le camp du Vlaams Belang », a souligné dimanche M. Jambon. Il a admis voir « un certain nombre de changements qui vont dans la bonne direction » dans le chef du Vlaams Belang. Mais « tel que le parti se présente aujourd’hui », il reste « no pasarán », a dit le ministre-président. Il a également dénoncé les attaques personnelles du Vlaams Belang à l’encontre de la N-VA. « Si vous voulez exécuter une danse de séduction, vous ne devriez pas attaquer aussi fort tout le temps », a-t-il dit.

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