La N-VA s’en prend au PS, qu’elle accuse de vouloir remettre en question, et même «enterrer activement la présence flamande à Bruxelles». Le parti évoque un «sentiment anti-flamand».
A l’occasion de la Fête de la Communauté flamande, la section bruxelloise de la N-VA s’en est vivement prise au PS coupable, à ses yeux, d’une attaque frontale contre la Communauté flamande. « Certains -le leader du PS Ahmed Laaouej en tête- font tout ce qu’ils peuvent pour remettre en question, mais aussi enterrer activement la présence flamande à Bruxelles« , ont averti la ministre flamande bruxelloise Cieltje Van Achter, les députés bruxellois Gilles Verstraeten et Mathias Vanden Borre, ainsi que le député flamand Karl Vanlouwe.
« A l’occasion du 11 juillet, nous dirons clairement que nous continuerons à investir à Bruxelles, à coopérer avec toutes les communautés, mais que nous défendrons en même temps notre position en tant que Flamands sans hésitation et avec conviction », a déclaré la N-VA par leur entremise. « Le sentiment anti-flamand s’enflamme ouvertement. (…) Ceux qui se taisent à ce sujet se rendent complices », affirment les membres de la N-VA de Bruxelles, disant attendre avec intérêt le message du bourgmestre PS Philippe Close à l’Hôtel de ville de Bruxelles où seront prononcés les discours officiels.
La N-VA a rappelé que la Flandre investissait chaque année 1,3 milliard d’euros à Bruxelles dans l’accueil des enfants, l’enseignement et la culture. « Au lieu de démembrer cette coopération, le PS opte pour une attaque frontale contre la Communauté flamande: avec un veto contre la majorité flamande, avec des tentatives de gouvernement minoritaire et des plans pour introduire des listes francophones dans le collège électoral néerlandophone », a-t-elle dénoncé.
« La Flandre à Bruxelles n’est pas négociable. C’est une présence historique, un acquis juridique et une nécessité sociale », a conclu la N-VA-Bruxelles.