Pour le MR, la campagne électorale commence

Le président du MR, Georges-Louis Bouchez, a appelé dimanche les militants et mandataires libéraux à préparer dès cette année les élections générales prévues en 2024 tout en souhaitant que les francophones se mettent en ordre de bataille avant ces scrutins européens, législatif et régionaux.

C’est en 2023 que se jouera et se gagnera 2024″, a-t-il lancé lors d’un congrès du Mouvement réformateur sur le site de l’ancien charbonnage du Bois du Cazier à Marcinelle (Charleroi) lançant une tournée des voeux des libéraux francophones à travers les provinces wallonnes et à Bruxelles.

   « Cette année, nous devons préparer l’avenir des francophones. Les défis sont immenses, notamment sur le plan budgétaire« , a ajouté M. Bouchez en citant pour « relever ce défi » trois ministres MR au gouvernement wallon, Adrien Dolimont, Willy Borus et Valérie de Bue, qui font « face à un bloc qui ne partage pas nos idées » (le PS et Ecolo, NDLR).

   « La situation budgétaire dans l’espace francophone nous met dans une situation compliquée à l’approche des négociations » (qui suivront les élections de 2024). Elle ne pourra se résoudre qu’à travers des réformes structurelles, sur le plan de l’emploi, de nos infrastructures, de nos structures politiques. Il est minuit moins cinq pour la partie francophone du pays », a poursuivi le président des libéraux

   Selon lui, ce redéploiement doit commencer dans les grandes villes de Wallonie et devra se poursuivre à tous les niveaux de pouvoir.

   « Je vous demande une pleine mobilisation car nous devrons impérativement faire ces réformes. Si elles n’interviennent pas avant 2024, nous n’aurons pas d’autre choix que de les imposer. On ne peut aimer la Belgique sans travailler à ce redressement solide de nos régions », a encore dit M. Bouchez soulignant qu’il comptait sur les responsables de son parti pour ce travail.

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