Le président de Vooruit, Conner Rousseau, estime que son parti a assez attendu l’Arizona sur Gaza.
«Cela fait des mois que ça tiraille dans le gouvernement. Notre patience est à bout», a estimé jeudi matin le président des socialistes flamands Conner Rousseau, interrogé dans la matinale de Radio 1 au sujet de Gaza.
Il a expliqué ne pas pouvoir promettre de rester sur la même ligne que le gouvernement, si le «blocage» avec le MR persiste. «Je suis une personne très loyale, mais nous devons surtout être loyaux envers nos principes et envers l’humanité. À un certain moment, le gouvernement pourrait tomber en crise, si on n’en sort pas», a indiqué le président de parti. Il note un lent repositionnement de la part de la N-VA, mais pas du MR, qui semble de plus en plus isolé dans son refus d’envisager des sanctions envers Israël.
L’Arizona doit avancer de plusieurs pas sur Gaza, demande Rousseau
«Il n’y a plus d’arguments pour ne pas avancer, non pas de un, mais de plusieurs pas», a assuré Conner Rousseau. Précisant que ces avancées pouvaient aller «de sanctions à l’accord d’association, jusqu’à une reconnaissance de l’Etat palestinien». Il faut que «le plus de pays possible accroissent la pression sur Israël», a-t-il déclaré.
Le 14 août, la commission des Relations extérieures de la Chambre se réunira, en pleine période de vacances parlementaires. Elle sera convoquée d’urgence, pour entendre les ministres compétents, au moins en tout le ministre des Affaires étrangères Maxime Prévot. Vooruit et le CD&V estiment qu’il est surtout urgent que le gouvernement se réunisse pour envisager des actions, malgré les vacances.