Le co-président d'Ecolo Jean-Marc Nollet a fait le point sur les négociations avec Engie sur la sortie du nucléaire.

Nollet fait le point sur les négociations avec Engie sur le nucléaire: « Ce ne sont pas les Belges qui vont payer »

Le président d’Ecolo, Jean-Marc Nollet, a relativisé l’enlisement des négociations avec Engie pour aboutir à un accord sur la sortie du nucléaire.

Prendre le temps nécessaire pour conclure un accord avec Engie sur la sortie du nucléaire n’est pas un problème; faire payer la facture par les Belges en est un, a affirmé dimanche le co-président d’Ecolo Jean-Marc Nollet, sur le plateau de « L’Invité » (RTL-Tvi).

Il y a une dizaine de jours, Engie a indiqué, dans une note jointe à ses résultats trimestriels, que l’objectif était de parvenir à un accord final avec le gouvernement belge sur la prolongation de la durée de vie de Doel 4 et de Tihange 3 d’ici le 30 juin. Sans accord à cette date, un redémarrage en 2026 n’est plus raisonnable, avait alors prévenu le PDG d’Engie.

Le gouvernement belge et Engie – maison mère d’Engie Electrabel et exploitant des centrales nucléaires du pays – négocient depuis plusieurs mois la prolongation de la durée de vie des deux réacteurs.

« Nous avons pris nos responsabilités en disant qu’il fallait négocier avec Engie la prolongation de deux réacteurs. L’organisme qui va gérer les déchets a chiffré le coût… Aujourd’hui, Engie nous propose beaucoup moins« , a expliqué Jean-Marc Nollet.

Pour le co-président d’Ecolo, il y a une condition à la réussite de la négociation: le respect du principe du pollueur payeur.

« Ce ne sont pas les Belges qui vont payer le coût des déchets, c’est Engie. Et si Engie ne le paie pas dans le cadre des négociations, il devra le payer dans le cadre de la loi », a-t-il ajouté.

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