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Le PS, avant Vooruit, plaidait déjà pour une interdiction des publicités politiques sur les réseaux sociaux © getty

Magnette veut des règles plus strictes de dépenses dans la vie politique

Le président du PS, Paul Magnette, a réclamé jeudi des règles plus strictes de dépenses des finances publiques à tous niveaux de la vie politique, exonérant au passage le président du Parlement wallon Jean-Claude Marcourt de toute faute personnelle dans l’affaire des dépenses de cette institution.

« Les responsabilités sont collectives et c’est évidemment lamentable, il y aurait dû y avoir des procédures de contrôle et de transparence beaucoup plus fortes dès le début. Mais faites le même exercice à d’autres niveaux de pouvoir, et vous allez découvrir à peu près les mêmes chiffres », a affirmé M. Magnette sur le plateau de « Jeudi en prime » (RTBF).

Le socialiste considère qu’il existe un « problème général de dépenses publiques dans la vie politique« , auquel il faut répondre par des règles plus strictes. Au-delà des mesures de renforcement du contrôle et de la transparence déjà prises par le Parlement wallon, il faut « aller plus loin dans la mise en place de règles publiques » pour l’ensemble de la vie politique.  « Par exemple, pour les voyages, ce serait une enveloppe de maximum autant par an », a-t-il illustré, notamment pour des raisons climatiques.

Il a cité aussi les frais de déplacement ou encore certaines dépenses électorales comme la publicité sur les réseaux sociaux. Interrogé sur une éventuelle responsabilité de M. Marcourt (PS), Paul Magnette a considéré que ce dernier n’avait commis « aucune faute personnelle« . « L’ignorance ici n’est pas une faute ».

En revanche, le greffier mis en cause « a abusé de la confiance donnée » en s’octroyant des avantages « tout à fait inacceptables ». « On a fait trop confiance à un homme qui donnait toute l’apparence de la rigueur ».

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