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Le controversé député PS Mohamed Ouriaghli de retour au GIAL (info Le Vif)

Laurence Van Ruymbeke
Laurence Van Ruymbeke Journaliste au Vif

L’ancien président du GIAL, Mohamed Ouriaghli, revient au conseil d’administration de la structure, désormais appelée I-City. Inculpé de corruption passive en 2019, il a bénéficié d’un non-lieu en 2023.

Le député socialiste bruxellois Mohamed Ouriaghli a été désigné par le conseil communal de Bruxelles-Ville, le 19 mai dernier, pour siéger au sein du conseil d’administration de I-City, la structure en charge de la gestion informatique de la Ville de Bruxelles. C’est un retour aux sources pour cet ex-échevin bruxellois qui avait présidé cette asbl alors qu’elle était encore dénommée GIAL.

Le GIAL avait plusieurs fois fait les gros titres de l’actualité à partir de 2016. A la fin du mois de décembre de cette année-là, une instruction avait été ouverte pour soupçons de corruption après le licenciement du directeur du GIAL et de deux de ses collaborateurs. En cause, entre autres, un voyage d’études dans la Silicon Valley, aux Etats-Unis, organisé par Proximus alors que l’opérateur était dans le même temps candidat pour un marché public lancé par le GIAL. Mohamed Ouriaghli avait participé à ce voyage. Le directeur licencié avait lui aussi participé à deux voyages, organisé, l’un par Proximus, en mars 2016, l’autre par le fournisseur de matériel informatique Ricoh, en avril 2016. Un mois plus tard, le GIAL avait passé commande de matériel informatique à Ricoh pour quelque 27.000 euros.

A la fin de 2017, un audit de VDE Legal avait conclu que plusieurs des marchés publics du GIAL avaient été attribués sans respect de la procédure légale. Une autre polémique avait éclaté en 2018 lorsque Le Vif avait révélé les très avantageux honoraires versés quotidiennement à un consultant indépendant au service du GIAL depuis 18 ans. Dans la foulée de ces événements, Mohamed Ouriaghli, qui était à la fois échevin bruxellois et président du GIAL, avait été inculpé pour corruption passive et infractions sur les marchés publics. Il avait alors démissionné de son poste à la présidence. Un non-lieu avait été prononcé dans ce dossier en 2023.

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