Karl Vanlouwe
Karl Vanlouwe © Belga

Sénat: pour la Vivaldi, « la N-VA préfère se livrer à des petits jeux plutôt que de se retrousser réellement les manches »

La majorité a déploré le choix fait par la N-VA et le Vlaams Belang de laisser leurs sièges vides au Sénat et de ne plus siéger que lorsque des sujets relevant strictement des compétences de la Haute assemblée sont discutés.

« Il est clair à nos yeux que le Sénat, tant qu’il existe, doit continuer à fonctionner. Parallèlement, nous menons bel et bien le débat sur l’avenir de l’institution et nous avons fait 15 % d’économies sur notre dotation depuis le début de la législature. La N-VA sait naturellement qu’il est impossible de réformer l’institution du jour au lendemain, mais elle préfère se livrer à des petits jeux plutôt que de se retrousser réellement les manches », ont déclaré les partis de la Vivaldi dans un communiqué.

   Ces partis (socialistes, libéraux, écologistes et CD&V) mettent également en avant les débats qui ont lieu au cours de la séance de vendredi: autonomisation économique des femmes et abus sexuels commis au moyen de deepfakes.

   « Nous en discutons aujourd’hui et nous votons sur des actions concrètes que les autorités fédérales et régionales doivent mettre en œuvre ensemble. Cela relève toujours de la compétence du Sénat. (…)  La N-VA et le Vlaams Belang restent sourds à ce cri de détresse, et c’est fortement regrettable, principalement pour les victimes », ont-ils ajouté.

   La N-VA, rejointe par le VB, a annoncé vendredi qu’elle participerait uniquement aux travaux relevant, à ses yeux, des compétences sénatoriales, comme les révisions de la Constitution ou les affaires bicamérales. Elle a aussi regretté que les économies annoncées au Sénat n’aient pas été réalisées.

« Le rôle législatif du Sénat est extrêmement limité. Mais les partis de la Vivaldi inscrivent à l’agenda chaque semaine toutes sortes de résolutions et de rapports d’information qui ne relèvent pas de la compétence du Sénat. Perte de temps et derniers soupirs d’une institution déclinante », a expliqué le chef de groupe Karl Vanlouwe qui a pris pour exemple un des rapports discutés ce vendredi et qui porte sur les « deepfakes ».

   La N-VA a décidé de participer uniquement aux travaux relevant, à ses yeux, des compétences sénatoriales, comme les révisions de la Constitution ou les affaires bicamérales. Elle regrette par ailleurs que les économies annoncées au Sénat n’aient pas été réalisées.

   Au fil des réformes de l’Etat, les compétences du Sénat se sont considérablement réduites. Sa composition a également évolué et l’assemblée n’est plus composée que d’élus régionaux et communautaires en plus de quelques sénateurs cooptés.

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