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Plans des centrales nucléaires: les services belges n’ont rien trouvé sur le « darknet »

Ni les services de sécurité, ni une société privée n’ont trouvé sur le « darknet » des documents relatifs aux installations nucléaires belges qui auraient mis en péril la sécurité de celles-ci, a indiqué mardi le directeur du Centre de cybersécurité, Miguel De Bruycker, devant la sous-commission « sécurité nucléaire » de la Chambre.

Les journaux de SudPresse ont relaté le mois passé la façon dont ils avaient trouvé sur le « darknet » (des réseaux de partage anonymes utilisés en général par des criminels) des plans des centrales nucléaires de Tihange. Le Centre de cybersécurité en a immédiatement référé à la Sûreté de l’Etat et aux renseignements militaires (SGRS) afin de savoir si des documents mettant en jeu la sécurité des installations nucléaires se trouvaient dans le « darknet ». Une société privée a également été consultée et un « pirate éthique » a proposé ses services.

« Aucune de nos sources d’information n’a trouvé les plans des installations nucléaires de Tihange ou des documents d’installations nucléaires qui comportaient un risque sérieux de sécurité », a expliqué M. De Bruycker.

Les seules indications retrouvées visaient un document disponible sur le serveur d’un sous-traitant à l’étranger. L’information n’était toutefois pas suffisamment concrète.

Certains députés se sont demandés s’il fallait en conclure qu’il n’y avait pas eu de document sur le net. Le directeur n’a pu fournir une réponse définitive. « Les documents n’y sont peut-être pas, ou peut-être y a-t-il autre chose. C’est chercher une aiguille dans une botte de foin », a-t-il souligné.

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