Le patron de la SNCB, Jo Cornu. © Belga

Plan SNCB: « Nous avons un problème de qualité du matériel roulant »

Le CEO de la SNCB, Jo Cornu, a admis mercredi devant la commission Infrastructures de la Chambre que le matériel roulant de la SNCB souffrait d’un « problème de qualité ». Le taux de disponibilité des véhicules est actuellement de 77%, a détaillé le patron de l’opérateur ferroviaire.

Quelque 23% des trains sont indisponibles en moyenne. Dans deux tiers des cas environ, il s’agit de pannes de matériel. Les trains concernés entrent alors en atelier de traction afin de subir des réparations.

Le reste du matériel indisponible l’est pour raison de révisions, ce qui implique généralement une durée plus longue de maintenance et des répercussions en cascade sur la ponctualité des trains. Le patron des chemins de fer ajoute que les actions syndicales menées lors des mois de novembre et décembre, qui ont également paralysé l’activité dans les ateliers, ou encore la vague de froid et les problèmes liés au gel n’ont pas contribué à l’amélioration du service.

« Même le matériel le plus récent a un taux de disponibilité insuffisant », a encore concédé Jo Cornu. Les opérations sur les véhicules encore sous garantie sont effectuées par le constructeur, ce qui peut avoir des conséquences sur les délais des réparations, explique-t-il. Il cite les rames Desiro en exemple: « C’est Siemens qui s’occupe d’une grande partie de l’entretien. Or, Siemens n’a pas beaucoup de flexibilité dans sa manière de travailler, ce qui cause des retards ».

De plus, en tant qu’entreprise publique, la SNCB doit également passer par une procédure relativement complexe afin d’acquérir des pièces détachées, ce qui constitue un autre facteur allongeant les délais de réparations.

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