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Namur, capitale de quoi ?

Michel Delwiche
Michel Delwiche Journaliste

Namur : guère passionnante, la soirée électorale au parlement wallon, que les ténors de la politique ont superbement ignorée, mises à part de brèves apparitions des ministres régionaux Furlan ou Henry, ou du secrétaire d’Etat Philippe Courard.

De ministre-président wallo-communautaire point, pas plus que du régionaliste ministre de l’Economie Jean-Claude Marcourt qui a préféré se montrer sur le trottoir du boulevard de l’Empereur, à Bruxelles, devant le siège du PS. Les petits soldats du parti socialiste ne sont pas capables d’assumer une réalité institutionnelle pourtant portée, bien avant eux, par des Dehousse ou des Spitaels.

Il est apparu bien vite que ce n’était pas à Namur que les choses allaient se jouer, et que la réélection de Gilles Mouyard (MR) ou de Maxime Prévot (CDH) avaient autant d’importance qu’un pipi de papillon dans une orchidée indonésienne. Dérisoire est d’ailleurs l’adjectif qui convient le mieux pour qualifier cette ambiance plombée par des résultats venus d’ailleurs.

L’absence des responsables wallons confine à la résignation. Le gouvernement wallon, lors de la défunte législature , a glorifié l’identité wallonne. Il a, sous la houlette du ministre-président Rudy Demotte (PS), voulu célébrer les Wallons méritants (on peut en rire !) en leur accordant les ors des « Mérites wallons ». Mais aujourd’hui, ce gouvernement wallon se couche, et abandonne sa tente.

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