Maggie De Block © BELGA

Ministre de la Santé et mutualités signent officiellement un pacte d’avenir

La ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Maggie De Block, et les mutualités ont officiellement signé, lundi en fin d’après-midi, un « pacte d’avenir » portant notamment sur l’évolution des organismes assureurs. Ces derniers deviendront au fil des années de véritables « mutualités de santé », aidant leurs membres à adopter un mode de vie sain et à rester en bonne santé, a expliqué la ministre.

Conclu avec les cinq unions nationales de mutualités mais aussi avec la caisse auxiliaire d’assurance maladie-invalidité et la caisse des soins de santé de HR Rail, ce pacte s’articule autour de 6 axes, allant du coaching santé à la bonne gestion de l’assurance soins de santé en passant par le contrôle du respect de la réglementation, la modernisation des tâches des médecins-conseils, l’évaluation des assurances complémentaires obligatoires afin de rationaliser l’offre et enfin le renforcement de la bonne gouvernance des organismes assureurs.

« Nous avons travaillé dur à ce pacte. Les négociations étaient souvent intenses, mais elles se sont toujours déroulées dans une ambiance constructive car dès le début, toutes les parties concernées se sont rendu compte qu’il était nécessaire d’instaurer des réformes fondamentales afin d’adapter l’organisation des soins de santé aux grands défis auxquels ils sont confrontés », a commenté Maggie De Block (Open Vld).

« Les mutualités ont répondu positivement à l’invitation du gouvernement et de la ministre visant à adapter leur rôle et leurs missions pour transformer ces défis en opportunités », a renchéri le président du collège intermutualiste, Jean Hermesse.

« Le pacte a été négocié et accepté par toutes les mutualités parce que ses actions se basent sur les principes fondateurs de l’assurance maladie, sur la reconnaissance du rôle des mutualités dans toutes leurs dimensions – assureur social, mouvement social et entrepreneur social – ainsi que sur des engagements réciproques », a-t-il poursuivi.

Les engagements des mutualités repris dans le pacte sont en effet « à conjuguer avec les engagements des autorités publiques et cet équilibre est essentiel », a encore souligné Jean Hermesse, en pointant notamment la promesse d’une implication des organismes assureurs dans les programmes de réforme sous le mode de la cogestion ou encore « la garantie d’un cadre stable et suffisant après avoir imposé des économies structurelles de 120 millions d’euros sur les frais d’administration des mutualités ».

« Dans le cadre d’une assurance maladie obligatoire de plus en plus complexe et contrainte budgétairement, ce pacte offre de réelles perspectives, pour les patients, pour le système de soins et pour l’efficacité de l’assurance maladie obligatoire. Mais il implique des engagements réciproques, sa réussite dépendant de la réalisation des engagements de toutes les parties », a conclu le président du collège intermutualiste.

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