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Milquet : « Le PS a manqué d’une présidence forte »

La vice-Première ministre Joëlle Milquet (cdH) revient samedi, pour la première fois, sur son éviction à la Ville de Bruxelles après les élections communales. « Je veux être au-dessus de la mêlée », assure-t-elle samedi dans Le Soir, évoquant cependant un « manque de respect » alors qu’un accord préélectoral avait été signé avec le PS.

« Je ne suis pas habituée aux trahisons humaines. Dimanche a été une brèche par rapport à une notion essentielle pour moi: le respect », déclare Joëlle Milquet sur l’accord PS-MR qui l’a évincée de la politique bruxelloise. « Le choix du PS, c’est un manque de respect », ajoute-t-elle. « Toutes les règles de respect élémentaire ont été battues en brèche avec une brutalité, une grossièreté, un manque d’égards qui en dit long sur certains ».

Pour elle, le PS a manqué dans ce contexte d’une « présidence forte d’Elio Di Rupo ». « A un moment, il faut une vision collective, une vision stratégique internet et une analyse minimale qu’il s’agit, au-delà de l’outrance humaine imméritée, brutale et grossière, d’une erreur politique majeure », estime-t-elle. Se disant déçue par ce revirement de situation, Mme Milquet estime toutefois que « les turpitudes de la D3 ne doivent en rien toucher le boulot de la D1, le gouvernement. Je ne suis pas revancharde. J’ai trop le sens de l’Etat. »

Avec Belga

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