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Michelle Martin : les soeurs clarisses restent prêtes à l’accueillir

Malgré la demande de Paul Marchal, les soeurs clarisses « s’en tiennent au communiqué qu’elles ont diffusé le 31 juillet » et dans lequel elles expliquaient leur décision d’accueillir Michelle Martin, l’ex-femme de Marc Dutroux a indiqué à l’Agence Belga le porte-parole des évêques, le père Tommy Scholtès.

« Je leur ai demandé ce qu’il en était de leur décision après avoir lu ce qu’on disait sur les sites internet et elles m’ont répondu qu’elles s’en tenaient à leur communiqué du 31 juillet », explique le père Scholtès. Les soeurs maintiennent leur volonté d’accueillir la condamnée dans leur couvent.

Paul Marchal va-t-il faire changer les soeurs clarisses d’avis ?

Paul Marchal, le père d’An, enlevée et tuée avec son amie Eefje par Marc Dutroux et Michelle Martin, s’est rendu mercredi matin au couvent des soeurs clarisses à Malonne (Namur) pour informer les soeurs de « qui est vraiment Michelle Martin », a-t-il indiqué mercredi en fin de journée.
Paul Marchal, le père d’An, enlevée et tuée avec son amie Eefje par Marc Dutroux et Michelle Martin, s’est rendu mercredi matin au couvent des soeurs clarisses à Malonne (Namur) pour informer les soeurs de « qui est vraiment Michelle Martin », a-t-il indiqué mercredi en fin de journée.


Il avait déjà effectué la même démarche auprès du couvent français qui était disposé à accueillir l’ex-femme de Marc Dutroux l’an dernier. Les parents d’An ont longuement rencontré Soeur Christine, la mère supérieure du couvent. « Nous l’avons confrontée à certains faits purs et durs et lui avons démontré qui est vraiment Michelle Martin. Je l’ai mise face à ses responsabilités, si elle prenait vraiment la décision d’héberger Michelle Martin », a-t-il déclaré, déplorant que les soeurs n’aient eu que le son de cloche des avocats de la condamnée. Il a affirmé que la mère supérieure lui avait promis de réexaminer l’affaire avec les autres soeurs et de procéder à un deuxième vote. Une source proche du couvent semblait cependant réfuter cette affirmation et indiquer que les soeurs ne déviaient pas de leur ligne initiale, à savoir la volonté d’offrir à Michelle Martin la possibilité d’une seconde chance. Paul Marchal avait déjà effectué la même démarche l’an dernier, contactant le couvent des dominicaines de Béthanie, près de Besançon, pour « vérifier si elles savaient qui est Michelle Martin », avait-il confié au Soir à l’époque. Mercredi, il a aussi montré un album photo montrant An depuis sa naissance jusqu’à sa disparition. Conscientiser les soeurs est, selon lui, le seul moyen d’empêcher la libération de Michelle Martin « vu qu’il n’y a plus rien à faire sur le plan juridique ».

Avec Belga

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