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Lutte contre le terrorisme : les premiers plans d’urgence provinciaux opérationnels

Le 22 mars 2016, ils n’existaient pas. Mais depuis les attentats de Bruxelles, chaque province est appelée à élaborer son propre plan d’urgence Terrorisme. Les premiers d’entre eux, ceux du Luxembourg et du Brabant flamand, sont parus ce lundi au Moniteur belge.

La commission d’enquête sur les attentats avait été surprise d’apprendre lors de ses travaux que les provinces ne disposaient pas de PPUI (plans particuliers d’urgence et d’intervention) concernant le terrorisme, alors que la menace djihadiste était connue de longue date chez nous déjà.

Avec ces plans d’urgence Terrorisme, les provinces doivent identifier les risques supplémentaires pour la sécurité civile, notamment quant à l’appel à des ambulances supplémentaires (alors que d’autres provinces ont aussi peut-être été frappées en même temps) ou l’accès aux sites d’intervention (pour éviter qu’un terroriste déguisé en secouriste n’y frappe une seconde fois).

La coordination en cas d’actes terroristes diffère également. En cas de plan catastrophe, c’est normalement le gouverneur qui est en charge. Mais pour un acte terroriste, ce sont le centre de crise et le procureur fédéral qui ont la main. Sept PPUI ont été approuvés à ce jour par le cabinet du ministre de l’Intérieur. Les autres devraient suivre prochainement.

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