L'UE "déterminée à se défaire de la dépendance au gaz russe" © belga

L’UE « déterminée à se défaire de la dépendance au gaz russe »

(Belga) Vu que le gazoduc Nord Stream II n’est pas encore en opération et ne transporte donc pas de gaz, le fait que son processus d’autorisation ait été interrompu n’influence pas directement les prix du gaz, a répondu mercredi la commissaire Margrethe Vestager aux questions d’un journaliste sur ce sujet.

Adoptant la même position rassurante que la présidente de la Commission, la Danoise a assuré que l’Europe a suffisamment de sources d’approvisionnement et a rappelé que le pipeline reliant la Russie à l’Allemagne « n’est pas un projet d’intérêt européen ». Parallèlement, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a affirmé lors d’une rencontre mercredi avec le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre que l’UE est désormais « vraiment déterminée à se défaire de la dépendance au gaz russe ». La Norvège, justement, est vue comme une alternative privilégiée pour la fourniture de gaz. En 2020, elle représentait environ un quart des importations de gaz naturel dans l’UE (24,5%). Elle était indiquée dans les chiffres d’Eurostat comme le premier importateur devant la Russie, l’Ukraine et le Belarus, mais ces chiffres sont trompeurs, mettait en garde l’office des statistiques: le gaz importé depuis les deux derniers est en réalité en majeure partie du gaz russe, ce qui place l’UE dans une position de dépendance importante par rapport à Moscou. Pour l’ensemble de l’UE, le taux de dépendance envers l’extérieur, en gaz naturel, était chiffré à 83,5% en 2020. « Le gaz est important et nous devons diversifier et moderniser. Mais sur le long terme, cela reste une source d’énergie de transition » (vers les renouvelables), a affirmé mercredi Ursula von der Leyen. (Belga)

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