La radicalisation du jeune passe souvent par Internet. © MERLIN MEURIS/REPORTERS

L’OCAM se penche sur la multiplication des projets de déradicalisation

Pour répondre à la croissance des projets liés à la déradicalisation, l’Organe de coordination pour l’analyse de la menace terroriste (OCAM) met sur pied un « centre de connaissance ». Celui-ci a pour objectif de dresser la carte de l’offre de déradicalisation, faciliter la coordination et partager les avis, rapporte lundi De Standaard.

Plus qu’un filtre, le nouveau département de contre-extrémisme violent (Countering Violent Extremism – CVE) souhaite se poser en centre d’expertise et de référence. Les pouvoirs locaux peuvent par exemple se tourner vers cet organe lorqu’ils envisagent un opérateur en particulier.

« Chacun veut prendre sa responsabilité, mais il s’agit d’aller tous dans la même direction. Les programmes se multiplient comme des champignons. Il existe aussi des boîtes vides et des initiatives purement commerciales », affirme Paul Van Tigchelt, le patron de l’OCAM.

Selon De Standaard, le but n’est pas pour l’OCAM de jouer l’arbitre, mais l’initiative plaide pour l’introduction de standards minimums.

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