L’hôpital de Gand diminue la radiation due aux examens sur les artères coronaires

(Belga) L’hôpital universitaire de Gand est le premier au monde à utiliser une nouvelle technologie d’intervention sur les artères coronaires, qui libère une moitié de radiation en moins que les appareils de la génération précédente tout en conservant la qualité de l’image. Le personnel médical court également moins de risque de dispersion des rayons, a-t-on indiqué lors d’une conférence de presse.

La salle de cathétérisme cardiaque utilise la technologie « AlluraClarity » de Philips. « Au cours de la coronarographie, un examen radiologique des artères coronaires (les vassaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque) est réalisé par l’injection d’une substance de contraste, via un cathéter, dans les artères coronaires de l’aine ou du bras », a expliqué le professeur Yves Taeymans, chef du service de cardiologie invasive et interventionnelle. « Pour identifier les lésions coronaires et déterminer leur sévérité, nous devons les examiner sous tous les angles, et l’appareillage est très complexe. » L’utilisation d’une dose de radiation plus légère avait jusqu’ici engendré une diminution de la qualité de l’image. La nouvelle technologie offre des images plus nettes, tout en diminuant la radiation de moitié. Pendant une coronarographie classique, une personne est exposée à 5,6 millisieverts de radiation en moyenne, alors que la limite annuelle s’élève à 1 milliesievert. Et les effets d’une radiation trop importante peuvent se manifester après 15 ans. L’hôpital universitaire de Gand entame actuellement une étude pour mesurer la diminution effective de la dose de radiation chez ses employés. (PVO)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire