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Les travailleurs du non-marchand descendent dans la rue

Ils étaient 12.500 (infirmières, puéricultrices, éducateurs, acteurs du monde socioculturel…) dans les rues de Bruxelles, ce mardi matin, pour demander une revalorisation de leur statut ainsi que plus de personnel.

Quelque 12.500 infirmières, puéricultrices, aides-soignantes et éducateurs notamment ont défilé mardi matin dans les rues de Bruxelles pour réclamer un refinancement du secteur non marchand.

Venus tant du nord que du sud du pays, les manifestants entendaient réclamer, à moins d’une semaine du scrutin fédéral anticipé, la revalorisation de leurs emplois par la conclusion de nouveaux accords sociaux pluriannuels, ainsi que des « moyens budgétaires suffisants » pour faire face aux besoins sur le terrain.

Portant les couleurs des trois syndicats du pays, le cortège, parti à 10h30 de la gare du nord, a rallié à la mi-journée le Cinquantenaire en empruntant notamment la Petite ceinture et la rue Belliard, entraînant certains embarras de circulation dans la capitale. Dans la foule bigarrée, on pouvait notamment lire différents calicots tels que « plus de pouvoir d’achat, plus de bras », « personnel bien motivé = personnel bien payé », « marre d’attendre! » ou encore « Nous ne porterons pas le chapeau de la crise ».

Actifs dans le secteur social, de la santé, de l’accueil de l’enfance, ou encore le socioculturel, les travailleurs du non-marchand réclament en vrac l’allocation d’un treizième mois, la possibilité de prépension, une meilleure prise en compte de leur ancienneté, de nouveaux engagements ainsi qu’une revalorisation de leurs traitements.

LeVif.be, avec Belga

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