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Les nuisances sonores dues au survol de Bruxelles diminuent

Le nombre de riverains de l’aéroport de Bruxelles qui peuvent subir des nuisances sonores a diminué en 2015 de presque 6% par rapport à 2014. Cela est dû en grande partie à la diminution des vols qui survolent la région de Bruxelles-Capitale, ressort-il de l’étude annuelle du profil sonore des alentours de l’aéroport de Zaventem.

Bien que le nombre de mouvements de vol de l’aéroport ait augmenté, « le nombre de personnes potentiellement touchées s’établit à 13.965 », indique l’étude publiée sur le site web de Brussels Airport. « Il s’agit d’une baisse de 5,8% par rapport à 2014 ».

Le rapport, effectué depuis cette année par l’université de Gand (UGent), examine annuellement la situation sonore autour de l’aéroport. Il calcule aussi le nombre de personnes qui peuvent souffrir des vols (l’inconfort est établi à partir de 55 décibels).

La région où le niveau sonore mesuré était d’au moins 55 décibels est plus grande qu’auparavant mais elle est moins habitée. Les avions de et vers l’aéroport ont donc plus souvent volé au-dessus de régions moins densément peuplées qu’en 2014.

C’est une conséquence du moratoire instauré par le gouvernement fédéral en avril 2015 sur le plan Wathelet, qui permettait un survol des régions fortement peuplées. Par ailleurs, les travaux d’entretien effectués en été sur la route 25L/07R ont joué un rôle.

Cette année était exceptionnelle en raison des conditions météorologiques (avec beaucoup de vent venant de l’est). Une amélioration des conditions sonores peut être envisagée, avec « la combinaison d’une flotte d’avions plus silencieux et des procédures de décollage et d’atterrissage plus perfectionnées », conclut le rapport.

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