(Belga) Les groupements militaires de l’Otan stationnés sur le flanc oriental de l’Alliance ont été équipés contre une possible attaque nucléaire, chimique ou biologique venant de la Russie, a annoncé jeudi le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg.
Le ministère russe de la Défense a déclaré il y a plusieurs jours avoir saisi des documents de combat d’une brigade ukrainienne, notamment une carte montrant les sites d’un développement d’armes chimiques. Des accusations qualifiées d' »absolument fausses » et balayées par le chef de l’Otan, qui y voit « un prétexte » pour que les Russes puissent eux-mêmes utiliser des armes chimiques. « Si la Russie fait usage d’armes chimiques, cela pourrait avoir des conséquences extrêmement graves. Celles-ci pourraient s’étendre à des pays alliés. Toute utilisation d’armes chimiques changerait fondamentalement la nature du conflit » et « serait une violation flagrante du droit international », a indiqué M. Stoltenberg. L’Otan dispose d’un bataillon de défense chimique, biologique, radiologique et nucléaire (CBRN). Il s’agit d’une force multinationale à haut niveau de préparation qui fournit aux missions de l’Alliance et aux forces interarmées déployées de l’Otan une capacité nucléaire, biologique et chimique (NBC) crédible. (Belga)