En vingt ans, les effectifs étudiants ont progressé de 36 %. © LAURIE DIEFFEMBACQ/BELGAIMAGE

Les étudiants victimes des inondations peuvent demander un geste pour leur seconde session

Les étudiants impactés par les inondations catastrophiques de la mi-juillet pourront, le cas échéant, demander à bénéficier d’aménagement pour leur seconde session, a indiqué lundi soir le cabinet de la ministre Glatigny, confirmant une information du Soir.

La ministre a rencontré lundi le président de l’association des étudiants de l’ULiège pour évoquer cette question.

« Certains étudiants ont payé un lourd tribut lors de cette catastrophe et se trouvent parfois en difficulté à la veille de leurs examens de seconde session et de la rentrée académique », souligne la ministre.

Le décret Paysage qui régit le fonctionnement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles octroie aux étudiants le droit de réclamer de leur établissement des aménagements de session pour cause de force majeure dûment motivée.

Il est ainsi possible pour les établissements de prolonger une période d’évaluation d’un étudiant au quadrimestre suivant, sans toutefois pouvoir dépasser une période de deux mois et demi au-delà de la fin du quadrimestre.

Par ailleurs, si des étudiants devaient rater leur seconde session en raison des inondations et se retrouver non-finançables, ceux-ci pourront aussi faire valoir leur situation en cas de réinscription.

« Sur la base d’une analyse au cas par cas, et lorsqu’un lien manifeste est établi entre la situation de non-finançabilité et le sinistre subi par l’étudiant, les établissements d’enseignement supérieur peuvent leur accorder une dérogation en vue d’une nouvelle inscription », souligne le cabinet.

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