Les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale vont moins chez le médecin

(Belga) Les bénéficiaires du revenu d’intégration sociale (RIS) se rendent trop rarement dans le service médical adéquat, révèle la Mutualité chrétienne jeudi dans une étude basée sur leurs données de facturation pour les années 2010 et 2011. Seulement 63% de ces personnes se rendent chez le médecin généraliste au moins une fois par an, alors qu’il s’agit d’un des premiers indicateurs d’une bonne santé.

Les personnes consultant régulièrement chez leur médecin généraliste peuvent découvrir plus facilement leurs problèmes de santé. Elles seront dès lors plus vite soignées, ce qui diminue le coût des traitements. A contrario, les hôpitaux et plus particulièrement les services des urgences sont plus fréquentés par les bénéficiaires du RIS. La MC voit le même phénomène avec la consommation des médicaments. Les bénéficiaires du RIS prennent plus d’antidépresseurs mais moins d’antibiotiques, plus coûteux. La mutualité souligne que de nombreuses dépenses peuvent être évitées grâce à des soins de santé préventifs. Un problème de communication existe cependant dans les campagnes de sensibilisation, qui n’évoquent que très peu ce type de soins. L’étude de la MC formule également quelques pistes. L’approche des soins de santé envers les bénéficiaires du RIS doit améliorer le fonctionnement des fonds de maladie. Cette approche doit être multidimensionnelle avec une communication claire et adaptée aux publics-cibles. C’est pourquoi la MC préconise une meilleure collaboration avec les soins de « première ligne », dont font partie les médecins généralistes. (Belga)

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