Le PS entame ses consultations par le MR à Namur et Ecolo à Bruxelles

Le Vif

Le président du PS, Elio Di Rupo, recevra une représentation du MR mercredi matin au parlement de Wallonie à Namur, a-t-il confirmé lundi lors du Bureau de son parti consacré à l’appréciation des résultats du triple scrutin électoral de dimanche.

Dans l’après-midi, il recevra les écologistes, arrivés troisièmes à Namur au terme des élections. Au parlement bruxellois, la cheffe de file socialiste, Laurette Onkelinx, et le ministre-président sortant, Rudi Vervoort, recevront d’abord Ecolo, arrivé deuxième parti.

Des consultations seront également menées au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Une pause sera ensuite obervée à l’occasion du congé de l’Ascension. De nouvelles consultations auront lieu ensuite la semaine prochaine.

S’il a régressé dans toutes les entités dans lesquelles il se présentait, le parti socialiste a confirmé sa première place à la Région wallonne, à la Région bruxelloise, et a fortiori en Fédération Wallonie-Bruxelles. Il est également, une nouvelle fois, arrivé premier parti francophone à la Chambre.

Au niveau fédéral, l’initiative appartient au roi Philippe qui a entamé un tour de consultations. Après avoir, comme le veut la tradition reçu lundi matin le Premier ministre sortant Charles Michel, ainsi que les présidents de la Chambre et du Sénat, Siegfreid Bracke (N-VA) et Jacques Brotchi (MR), le souverain s’est entretenu lundi après-midi avec le président de la N-VA, Bart De Wever.

Ce dernier a reconnu dimanche la défaite de sa formation qui reste cependant la première à la Chambre et au parlement flamand.

Le chef de l’Etat a ensuite reçu le président du PS, Elio Di Rupo.

La Flandre a observé dimanche le déferlement d’une vague brune à l’issue des élections. Réuni en Bureau politique, le PS a, à l’instar d’autres formations politiques, été ébranlé par ce fait politique qui met quelque peu à mal la satisfaction dont pouvaient s’enorgueillir les socialistes de conserver, en dépit d’un recul, la première position dans la partie francophone du pays.

Durant la campagne, le PS a dit vouloir s’investir dans des programmes de coalition les plus progressistes possibles, excluant la possibilité de nouer une alliance avec la N-VA.

Interrogé par la RTBF et RTL-TVI à son arrivée au Bureau du parti, le chef de file socialiste au parlement de Wallonie, Pierre-Yves Dermagne, a semblé lui douter du caractère progressiste du MR en Wallonie dans la perspective d’une future coalition au départ de l’assemblée namuroise.

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