© BELGA

Le dépistage systématique des problèmes de santé des migrants, une volonté de l’EU

La Commission européenne a annoncé, mardi, vouloir prendre des orientations communes pour dépister les problèmes de santé des migrants et des réfugiés entrant dans tous les pays de l’Union européenne.

« Nous avons l’obligation de protéger la santé de nos propres citoyens », a indiqué le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg. « Mon but est de mettre en place un groupe de travail (…) pour dégager des orientations communes sur les maladies à dépister, sur le moment et la manière de réaliser ce dépistage », a déclaré, à Athènes, le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg, lors d’une rencontre de deux jours avec les ministres de la Santé des 28 Etats membres de l’UE.

« La plupart des migrants sont en bonne santé. Mais nous avons l’obligation de protéger la santé de nos propres citoyens », a souligné l’ancien ministre de l’Intérieur maltais.

Le commissaire a expliqué qu’un nouveau fonds européen doté de 3 milliards d’euros a été créé pour aider les États membres à gérer les flux migratoires et leurs obligations vis-à-vis des demandeurs d’asile incluant l’accès aux soins.

« Ce fonds peut être utilisé pour le financement des besoins en santé et non seulement pour la construction d’infrastructures », a expliqué Tonio Borg.

Selon lui, il n’existe pas de réglementations communes sur cette question dans l’UE, mais les sans-papiers ont accès aux soins de santé d’urgence, et les réfugiés doivent être traités comme les ressortissants de l’UE.

« L’Etat grec a dépensé 20 millions d’euros l’an dernier, et 150 millions d’euros dans les dix dernières années, pour soigner les migrants », a affirmé le ministre de la Santé grec, Adonis Georgiadis. Les États membres ont jusqu’au 20 juin pour se mettre d’accord, et si nécessaire demander le vote du parlement européen, a expliqué Tonio Borg.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire