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Le CD&V propose un « nouveau nous »

Le CD&V plaide pour une société « forte, solidaire », dans laquelle chacun peut s’épanouir. Tel a été le message des chrétiens-démocrates flamands, lors de leur congrès samedi à Lommel.

Le parti de Wouter Beke veut parvenir à un « nouveau nous » basé sur l’équité. « Une société qui ne relève pas des coûts, mais du capital social. Où les entrepreneurs ne sont pas des profiteurs, mais des personnes qui prennent des initiatives pour faire avancer la société. Et où prendre soin des anciens et enfants n’est pas une charge, mais un dévouement pour l’autre », a affirmé le président.

Dans un programme de plus de 140 pages, les démocrates-chrétiens détaillent leur vision politique. Ils plaident notamment pour des systèmes de deuxième pilier pour la fiscalité et la sécurité sociale.

Sur d’autres thématiques, le CD&V ne veut plus de véhicules au diesel ou à essence à l’horizon 2030 et, « à moyen terme », voir disparaître les voitures de société. En matière d’énergie, le parti réclame la fermeture réelle des centrales nucléaires d’ici 2025 afin de laisser la place à des alternatives durables.

Dans l’attente d’une ‘dual income tax’, qui a les faveurs du parti et imposerait tous les revenus du travail de manière progressive et tous les autres revenus par le biais d’un taux fixe, les chrétiens-démocrates restent partisans d’une taxe sur les plus-values, même si celle-ci a encore été rejetée par Bart De Wever ce week-end.

Le président Beke a « consciemment » évité de faire référence aux autres partis, parce « les gens en ont marre » de ce genre de déclarations et malgré les « provocations venues de droite comme de gauche ».

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