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La question du moment : veut-on un accord ?

La question qui se pose maintenant dans les négociations institutionnelles est de savoir si tous les partis autour de la table veulent un accord, a expliqué mardi le président du PS, Elio Di Rupo, lors d’un déjeuner-débat organisé par le Cercle de Wallonie.

« Veut-on vraiment un accord? C’est la question du moment. Il faut avoir le courage de faire le pas. Après avoir dit oui, oui, oui, le temps est venu que de l’autre côté, l’on entende oui aussi », a expliqué M. Di Rupo.

Le président du PS a également répété son opposition à des élections anticipées. Les politiques autour de la table des négociations doivent trouver un accord, estime-t-il.

« Après les élections, que va-t-on faire? Quel serait l’élément devenu soudain meilleur? C’est une impasse », a-t-il souligné.

Selon lui, le temps est venu de constituer un gouvernement fédéral, notamment au regard des efforts d’assainissement budgétaires qui attendent la Belgique.

« Nous devons assainir le budget de 20 milliards d’ici 2015. C’est énorme. C’est le travail qui nous attend et chaque jour qui passe est un jour qui nous fait prendre un risque que l’on pourrait éviter. Si on ne prend pas dans un délai raisonnable les décisions qui s’imposent, la situation risque de nous échapper », a-t-il ajouté.

La détérioration de perspective relative à la note financière de la Belgique établie par l’agence Standard & Poors et passée de « stable » à « négatif »), renforce, à ses yeux, cette analyse et la nécessité de former un gouvernement rapidement, et non dans six mois.

« Six mois, c’est beaucoup trop. Il faut faire un effort maintenant. (…) Sur la table, il y a assez pour faire un accord honorable », a-t-il affirmé.

Le Vif.be, avec Belga

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