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La police pourra bientôt surveiller les suspects de terrorisme avec des caméras dissimulées

La police pourra bientôt se servir de caméras « non visibles » pour surveiller des suspects de terrorisme ou des personnes qui risquent de se radicaliser, et ce même si une enquête judiciaire n’est pas en cours, a expliqué mercredi le ministre de l’Intérieur Jan Jambon, à l’issue du conseil des ministres.

Les missions de surveillance demandent des moyens humains particulièrement importants et la possibilité d’utiliser des caméras non visibles devrait pouvoir améliorer la façon dont elles sont menées.

Un cadre légal précis pour la surveillance des suspects de terrorisme et de personnes en voie de radicalisation a désormais été établi par le conseil des ministres, afin que le parlement puisse se pencher sur la question après l’été.

Par ailleurs, les policiers pourront bientôt employer des « bodycams », des caméras placées sur leur corps et qui enregistreront leurs faits et gestes lorsqu’ils seront en mission. Celles-ci garantiront notamment « une plus grande sécurité aux agents qui doivent souvent travailler dans des circonstances difficiles », a commenté M. Jambon. Ce dernier présentera plus largement ces nouvelles mesures vendredi.

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