Migrante hébergée dans un centre, en Suisse

La Plateforme citoyenne lance un appel d’urgence pour trouver un bâtiment pour loger des migrantes sans-abri

La Plateforme Citoyenne de soutien aux réfugiés lance mardi un appel aux citoyens et au secteur privé pour trouver un bâtiment afin d’accueillir en urgence la Sister’s House, hébergement collectif à destination des femmes migrantes sans-abri.

Le dispositif d’accueil pour femmes migrantes en transit fermera ses portes le 29 février prochain en raison d’une convention d’occupation précaire. De 70 à 100 femmes se trouveront sans solution d’hébergement. « Il nous reste donc deux semaines pour reloger une petite centaine de femmes », selon l’organisation.

La Plateforme Citoyenne de soutien aux réfugiés lance donc un appel de détresse vers les propriétaires et les entreprises privées pour trouver un bâtiment capable d’accueillir entre 70 et 100 femmes. « L’angoisse se fait de plus en plus présente car, malgré une étroite collaboration avec les communes bruxelloises et la Région bruxelloise dans la recherche de bâtiments vides à occuper, aucune solution ne semble se profiler », souligne la plateforme. Depuis novembre 2018, la prise en charge des femmes migrantes en transit est organisée autour d’un dispositif d’accueil – la Sister’s House – géré par la Plateforme Citoyenne de Soutien aux Réfugiés, en collaboration avec les organisations partenaires regroupées au Hub humanitaire (Médecins du Monde, Médecins sans Frontières, SOS Jeunes, Croix- Rouge), avenue du Port à 1000 Bruxelles.

À l’instar de la Porte d’Ulysse, qui accueille chaque soir 350 hommes à Haren, la Sister’s House ne dispose que de 30 places et compte sur l’hébergement citoyen pour offrir une moyenne de 38 places supplémentaires tous les soirs, précise l’organisation. Depuis son ouverture, ce lieu a permis de trouver un hébergement à plus de 450 femmes migrantes sans-abri à Bruxelles pour un total de 12.200 nuitées offertes. Fonctionnant uniquement grâce aux dons et à une équipe de plus de 140 citoyennes bénévoles qui se relaient pour assurer une présence quotidienne sur place, le lieu d’hébergement était rendu possible par une convention d’occupation précaire avec la commune d’Ixelles.

Plus d’infos www.bxlrefugees.be

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