
La nuit blanche d’Elio Di Rupo, en visite aux travailleurs nocturnes
Dans le cadre de sa campagne électorale, le Premier ministre Elio Di Rupo (PS) passe la nuit de jeudi à vendredi aux côtés des travailleurs de nuit.
« Il y a environ 500.000 personnes qui travaillent partiellement ou totalement la nuit dans notre pays », a souligné le Premier ministre. « C’est 12% de l’ensemble des travailleurs. »
Le bourgmestre de la Ville de Bruxelles Yvan Mayeur (PS) a soutenu l’initiative : « Ce sont des travailleurs essentiels dont on parle peu et qui sont souvent dans des missions d’urgence. »
Au cours du contrôle routier mené par la police de Bruxelles-Ixelles à De Brouckère, vers 22h30, de nombreuses personnes se sont rassemblées pour voir le Premier ministre. Il s’est entretenu avec un sans papiers qui lui a fait part de sa volonté de travailler en Belgique.
A Laeken, les policiers ont contrôlé un café rue Fransman, à l’intérieur duquel ils ont rapidement trouvé du haschich derrière le bar. Elio Di Rupo a avancé que la question des drogues est un problème global, mais que le trafic et la criminalité qu’il engendre devaient être réprimés. « Ce sont des opérations qui demeurent à la fois nécessaires et dangereuses. Mais pour sécuriser des quartiers, il faut faire respecter la législation », a-t-il dit. A la sortie, la popularité du Premier ministre auprès des jeunes lui a valu de nombreuses salutations en rue.
Le Premier ministre est ensuite allé à la rencontre du personnel soignant de l’Universitair Ziekenhuis Brussel de Jette, puis des travailleurs de l’imprimerie du groupe Rossel à Nivelles et de l’entreprise AkzoNobel à Ghlin. Il doit aussi accompagner les agents de propreté d’Hygea à Cuesmes avant de terminer la nuit à 6 heures du matin dans la boulangerie-pâtisserie Thirion à Ressaix.
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