La médecine et la chirurgie esthétique seront précisément encadrées

(Belga) Le Sénat a adopté jeudi par 47 voix pour et 15 abstentions (N-VA et VB) le projet légalisant la médecine et la chirurgie esthétique, dont les premières mesures devraient pouvoir entrer en vigueur dans les prochaines semaines, dix jours après leur publication au Moniteur.

En vertu de la loi, seul un médecin pourra à l’avenir pratiquer les actes de chirurgie et de médecine esthétique alors que les esthéticiennes verront, dans ce cadre, leur rôle limité à la réalisation des épilations au laser, moyennant une formation. Finis donc pour elles, les détatouages et autres injections de botox. Les dentistes disposeront également encore d’exceptions limitées aux interventions intra-orales. La nouvelle loi crée par ailleurs une nouvelle spécialité médicale dont pourront se prévaloir les prestataires à l’issue d’une formation ad hoc, celle de « médecins spécialistes en médecine esthétique non chirurgicale ». Dorénavant, chaque prestataire saura précisément ce qu’il sera autorisé à réaliser. La loi vise également à mieux informer le patient. Celui-ci devra, préalablement à l’intervention, être informé des techniques utilisées, des conditions de réalisation de l’acte, des risques majeurs potentiels, des éventuelles conséquences et complications majeures ainsi qu’une évaluation détaillée des frais à charge du patient. Un délai de réflexion de quinze jours sera obligatoire pour les actes de chirurgie esthétique. Enfin, les mineurs seront spécialement protégés à travers la mise en place d’une concertation avant tout acte esthétique, entre lui-même, ses représentants légaux, un médecin spécialiste en psychiatrie ou un psychologue. (Belga)

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