La frite garde la frite malgré le mildiou

L’apparition du mildiou, une maladie de la pomme de terre, n’impliquera pas une hausse du prix de la frite, selon Bernard Lefèvre, président de l’Union nationale des frituristes (Unafri).

Une bonne ou une mauvaise récolte n’a d’ailleurs qu’un impact limité sur le coût du cornet de frites, ajoute-t-il. La pluie et les températures en dessous des normales saisonnières ont favorisé l’apparition du mildiou, une maladie causée par l’humidité et qui s’attaque entre autres aux cultures de pommes de terre. Pourtant, cette maladie n’influencera pas le prix de la frite, assure Bernard Lefèvre, président national de l’Unafri. « Il n’augmente pas automatiquement si la récolte est mauvaise et ne diminue pas en période d’abondance. L’impact du prix de la pomme de terre sur celui de la frite reste relativement marginal. » D’après Bernard Lefèvre, la pomme de terre récoltée par l’agriculteur ne représente qu’1/9 du prix du cornet de frites. « Si la pomme de terre était gratuite, il coûterait donc toujours 8/9 du prix », illustre-t-il. Plusieurs négociants fixent d’ailleurs le prix de la pomme de terre avant la récolte, ajoute le président de l’Unafri. « Par contre, certaines personnes spéculent sur son cours et répandent des rumeurs avant une récolte pour satisfaire leurs intérêts. Le prix du jour peut alors fluctuer. » Le mildiou pourrait néanmoins altérer la qualité des futures récoltes de pommes de terre, mais il est trop tôt pour en juger, d’après Bernard Lefèvre. Verdict après l’été, en septembre et en octobre.

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